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Le marché de l’art vu par 3 auteurs

Pour aller plus loin, je viens de lire 3 ouvrages riches d’enseignements pour comprendre l’accélération des évolutions du marché de l’art contemporain depuis les 10 dernières années:

Le fonctionnement du marché de l’art international

Avec les analyses lucides livrées par des professionnels, il ressort  plusieurs points. Pour commencer, les artistes français se retrouvent exclus d’un système international. Ce dernier est dominé par des investisseurs et des galeries d’art ayant tendance à mettre en avant leurs intérêts financiers. 

  • On ne parle plus du Beau, d’Histoire, d’Oeuvre d’Art. Les termes choisis avancés sont “travail de réflexion” mené par tel ou tel artiste. Ne dites plus “oeuvres”.  Traduisez par “pièces”, “installations”, “performances”.
  • Certains artistes propulsés au début de leur carrière n’ont pas pu maîtriser leur côte par la suite. D’autres sortent complètement des “radars”. Ils n’entrent pas dans le “moule” de la pensée souvent “figée” par les tous puissants “curators” (traduisez commissaire d’exposition, art advisors).

Avertissement: pour comprendre l’art contemporain, laissez donc tomber toutes les références à la peinture de chevalet :  un nouveau cycle est né où le spectateur participe à l’élaboration de l’oeuvre. Il faut donc être Initié et investir du temps pour comprendre ce nouveau langage artistique avant de se faire sa propre opinion.

  • L’arbre qui cache la forêt:
    • Les artistes connus par rapport aux records de vente aux enchères ne sont pas représentatifs de l’ensemble de la production mais plutôt le reflet d’un système entre les collectionneurs, galéristes, investisseurs, institutions”. Ainsi il faut savoir que le prix moyen d’une oeuvre d’art s’établit plutôt autour de 5 000 €, loin des envolées spectaculaires.
  • Le collectionneur d’art contemporain se veut “être de son temps” et montrer qu’il peut s’offrir tel artiste dont la côte affichée et connue s’expose tel un “Trophée”, selon Frédéric ELKAIM. C’est aussi le succès des collections d’entreprise (collaboration groupe LVMH avec des artistes connus dont le résultats est plus ou moins heureux).

3 approches complémentaires 

  • Frédéric ELKAIM, fondateur d’Art Now! se propose de nous (enfin ceux qui cherchent à comprendre) accompagner vers l’univers artistique contemporain. Il oeuvre sincèrement vers un accès démocratique et ouvert à tous.
    • Dans son livre, pas de questions idiotes, pas de tabous, justement il décortique tous les préjugés que nous ressentons. Ce frein à la compréhension pour ceux qui ne fréquentent pas le milieu, referme les acteurs dans un microcosme difficile à percer et qu’ils entretiennent par l’absence de médiation la plupart du temps. Mais soyons positifs, à notre tour de bousculer les conventions.
    • Avec humour, son lexique subjectif pour apprendre à “parler l’art contemporain” est un régal et nous sauve de la “ringardise” (merci Frédéric!).
  • Nathalie OBADIA, “représente des artistes contemporains et français et participe à une dizaine de foires internationales” elle explique parfaitement les enjeux stratégiques du “soft power” utilisés à bon escient par les grandes puissances économiques.
    • Après l’Amérique de Rothko et Wharol, pourquoi l’Europe et la Chine ont du mal à convaincre ?
    • J’ai aimé son chapitre sur les “collectionneurs, au centre du jeu” qui en dit long sur nos goûts et le groupe social auquel nous appartenons… Acheter pour montrer ou assumer ses choix ?
  • Le Ministère de la Culture détaille son enquête chiffrée sur les collectionneurs menée en 2014;
    • les principales motivations et profils sont multiples:
      • économiques (rendement)
      • satisfactions sociales (possession d’oeuvre: entrer dans un groupe socialement désiré, satisfaction issues de l’échange avec les membres du groupe …)
      • les collectionneurs deviennent producteur en commandant des oeuvres (pour des institutions privée ou publiques)

 

En résumé, grâce à ces analyses journalistiques plus récentes, l’histoire de l’art contemporaine écrit un nouveau chapitre. Que restera-t-il d’oeuvres marquantes en ce début du XXIème siècle ?

Peu m’importe, il faut “Etre de son temps”. Voir la création contemporaine et comprendre le mouvement. C’est la raison de ma visite à Monaco Art Week. Cette première édition en avril dernier montre le meilleur.   Salon PAD art + design répond aux attentes d’une nouvelle clientèle !

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