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Traitement des gemmes et l’impact sur leur valeur

Ecole de gemmologie

Comment déterminer le type de traitement appliqué aux gemmes ? Quels est l’impact de cette modification sur la valeur de la pierre ?  Ces questions appartiennent au quotidien du gemmologue c’est à dire celui qui étudie les pierres naturelles ou traitées.

C’est dans le but de progresser dans mon poste d’expert évaluateur pour les compagnies d’assurance que je me suis inscrite à une école de gemmologie. J’ai passé mon diplôme de gemmologie en 2008 dans une École Marseillaise acceptant les débutants. C’est ainsi que j’ai découvert un milieu de passionnés dont la question du partage des connaissances était le fondement même cette jeune discipline scientifique.

5ème séminaire du laboratoire de gemmologie de Marseille 

Agata Cristol, fondatrice de GEMLAB, nous a transmis la rigueur de l’expertise « ne pas croire  ce que l’on nous vend… il faut bien regarder à la loupe et prouver son analyse par le bon usage des instruments de mesures scientifiques”.

Compte tenu de la demande très forte sur la qualité des gemmes, du point de vue de la couleur et de la pureté, les vendeurs se sont rapidement adaptés pour répondre à ces exigences en améliorant les pierres par des techniques traditionnelles locales. Que peut-t-on savoir de ces « secrets de transformation » et jusqu’où peut-on aller sans dénaturer la pierre ? Qu’en pensent les acheteurs de saphirs, émeraude et jade mauve?

1) Les traitements du saphir et leurs impacts sur les prix par Alexandre Eichler

Il faut distinguer le “Old Burn” du “new burn”; aujourd’hui les fours fonctionnent avec de la haute technologie.

Pour les clients, la couleur reste le premier critère pour l’achat même si la pierre a subi des traitements pour améliorer son intensité, changer la couleur ou encore former une étoile. Alors que pour les professionnels, la différence entre une pierre naturelle et “traitée” (même légèrement chauffée) marque deux catégories distinctes, le client final semble plus sensible à la couleur c’est à dire à l’aspect visuel.

2) L’émeraude de Colombie (selon les informations transmises lors du premier symposium international de l’émeraude de Colombie à Bogota) par Laurent Seneca

Toutes les émeraudes sont huilées donc difficile de croire à une émeraude vendue “sans aucun traitement”. S’agissant d’une pierre très poreuse très fracturée et sachant que l’on utilise des explosifs pour les extraire de la roche, il semble impossible de ne pas faire un traitement dès le départ.
Il existe des huiles non endurcies …. type l’huile de cèdre.  On peut se poser la question de savoir s’il ne s’agit pas d’un mélange avec de l’huile de palme (plus visqueuse) ou de synthèse dans le but de baisser les coûts ?

… et des résines endurcies: telle que de la colle. Ce type de produit a été utilisé de manière abusive (au début) on a même retrouvé de la poudre d’émeraude recollée !

3 ) La jadéite mauve et ses imitations par Kate Palthey

Il existe nombreuses couleurs du jade dont les gisements se situent principalement à 70 % au nord de la Birmanie le reste, se répartit au Guatemala, Japon et Turquie.

C’est une pierre métamorphique bloquée dans des dépôts alluvions et retrouvée sous forme de galets.

Principalement, cette pierre symbolique pour les chinois depuis 4700 Av JC, dont on été fabriqués des seaux pour les Empereurs,  sont très recherchées dans les salles de vente en France depuis les années 2000.

La distinction entre jadéite et la néphrite s’établit en 1863 grâce à Alexis Damour.